Audit d'écoconception

À l’ère du tout numérique, la quasi-totalité des organisations, qu’elles soient publiques ou privées, dispose d’un site web, d’applications et de logiciels.

La démarche d’écoconception vise à rendre un produit ou un service plus soutenable. Générique à tous les domaines, elle s’applique également au monde du numérique : on parle d’écoconception numérique, d’écoconception web ou d’écoconception logicielle. Elle vise à réduire l’impact environnemental du service numérique à toutes les étapes du cycle de vie.

Quels sont les enjeux de l’écoconception pour les entreprises ?

L’environnement

Aujourd’hui, le numérique est responsable de près de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de 2,5 % à l’échelle de la France (Source : ADEME – Arcep, 2023). Ce chiffre pourrait atteindre les 6,7 % au niveau national si rien n’est fait pour réduire l’empreinte du numérique.

Le premier axe d’amélioration à mettre en place est d’allonger la durée de vie des équipements numériques. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut mettre de côté la question du développement des services numériques : sites web, applications, logiciels…

En effet, selon http archive, la taille moyenne d’une page web a été multipliée par 166 entre 1995 et 2023 ; passant de 14 Ko à 2 325 Ko.

Passer à l’écoconception de ses services numériques, c’est fournir des sites, logiciels et applications moins lourds et moins gourmands en ressources et en énergie.

À lire également : Pourquoi allonger la durée de vie des logiciels ?

La législation

Depuis quelques années, la législation s’empare également de la question du numérique responsable. 

En 2020, la loi Anti Gaspillage et Économie circulaire (loi AGEC) prévoyait notamment des dispositions pour allonger la durée de vie des équipements numériques ou encore pour inciter l’administration publique à avoir recours à des logiciels dont la conception permet de limiter la consommation énergétique associée à leur utilisation.

Un an plus tard, en 2021, la loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique (loi REEN) viendra compléter sa prédécesseure au sujet du rallongement de la durée de vie des produits. Elle précise l’interdiction des pratiques d’obsolescence, y compris l’obsolescence logicielle.

Cette même loi a donné naissance à un nouveau référentiel : le référentiel général d’écoconception de services numériques (RGESN) ; lui-même inspiré du référentiel GR491 porté par l’Institut du Numérique Responsable (INR). Spécinov s’appuie sur ces deux référentiels pour mener ses audits d’écoconception numérique.

Ces lois continuent d’évoluer et d’entrer en application au fil du temps. Prendre en main dès maintenant la question de l’écoconception est une façon de prendre de l’avance et de ne pas être pris au dépourvu à la sortie des futures réglementations.

Le référencement

L’objectif d’un site web, c’est d’accroître sa visibilité. Et pour être visible, il faut prendre en compte les bonnes pratiques de référencement naturel (SEO).

Depuis quelques années, notamment depuis la mise à jour « Page Expérience Update Mobile » de l’algorithme Google en 2021, l’utilisateur est remis au centre des préoccupations. Les moteurs de recherche ne mettent plus en avant les pages bourrées de mots-clés ; mais plutôt des contenus riches, rédigés par un humain pour un humain, avec une expérience utilisateur fluide.

L’écoconception de service numérique participe à l’amélioration de cette expérience utilisateur (UX) : simplification du code et du parcours utilisateur, développement uniquement des fonctionnalités utiles, utilisables et utilisées (règle des 3U)… Le tout permet en plus d’alléger votre page et, par conséquent, de la charger plus rapidement !

À découvrir également : L’audit d’accessibilité

Audit d'écoconception personnalisé

Le sujet de l’écoconception de services numériques n’est pas nouveau : il est abordé depuis les années 2000. Mais c’est seulement depuis quelques années que le sujet se développe. 

Cette prise de conscience a donné naissance en 2021 à deux référentiels : le GR491 initié par l’Institut du Numérique Responsable (INR) et le Référentiel général d’écoconception de services numérique (RGESN) porté par la Direction interministérielle du numérique (DINUM). Ces derniers permettent d’avoir une base commune pour mettre en conformité les sites et applications web.

Certains outils gratuits en ligne, comme Kastor.green, permettent d’auditer automatiquement 40 critères issus des deux référentiels. Cependant, seul un audit réalisé manuellement pourra vous donner une vision complète de l’écoconception de votre service.

Spécinov vous accompagne dans votre démarche d’amélioration grâce à des audits d’écoconception personnalisés.

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    L'audit initial

    En se basant sur les référentiels GR491 et RGESN, Spécinov analyse vos applications et les parcours utilisateur grâce à des outils comme Kastor pour la partie automatisable. Le reste des critères est audité manuellement par nos équipes. L’objectif est d’identifier les pistes d’amélioration possibles en intégrant les règles d’écoconception.

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    Le rapport d'audit 

    À l’issue de l’audit initial, Spécinov rédige un rapport d’audit comprenant la note attribuée par plusieurs outils, avec des instructions sur les axes d’amélioration.

    Les résultats de l'audit seront présentés et amèneront à des échanges sur le pilotage des actions à effectuer jusqu’au prochain audit.

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    La mise en œuvre des conseils 

    Vos équipes pourront se pencher sur la mise en place des recommandations préconisées. Une fois les modifications réalisées, les équipes de Spécinov pourront à nouveau auditer votre service numérique pour valider la conformité et, si besoin, identifier de nouveaux axes d’amélioration.

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